Accueil » Kinésiologie » La Kinésiologie, c’est quoi ?
La Kinésiologie, c’est quoi ?
La kinésiologie est une méthode d’accompagnement complémentaire qui s’appuie sur une approche globale de l’être humain – physique (structurel), biochimique, mental (croyances), émotionnel et énergétique – en partant du principe qu’un déséquilibre dans l’un de ces domaines peut affecter les autres, voire l’ensemble. Elle est le fruit de la convergence de nombreux courants orientaux et occidentaux, classiques et modernes tels que la médecine chinoise, la chiropractie ou encore les neurosciences.
C’est un puissant outil de libération et de changement destiné à maintenir ou rétablir un état d’équilibre et de bien-être global, sur tous les plans.
Comment ? En aidant le consultant à identifier et révéler les causes racines, qu’elles soient conscientes ou inconscientes, de conflits ou de blocages internes qui l’amènent à vivre aujourd’hui une problématique particulière (tensions physiques, psychiques, schémas répétitifs, comportements inadaptés…).
Une fois l’origine mise en lumière, les nombreux outils de la kinésiologie permettent d’aller chercher la ou les corrections les plus appropriées pour le consultant à l’instant de la séance. Ces techniques incluent l’acupression manuelle, la stimulation de points réflexes sur le corps, la visualisation, les mouvements oculaires etc. afin de libérer les stress rencontrés, transformer les croyances limitantes en pensées positives et ramener la personne dans un état d’équilibre et de confiance.
Pour cela, la kinésiologie se différencie par un outil de travail bien spécifique : le test musculaire. Il s’agit d’une pression douce et indolore qui se pratique sur un muscle sain (le plus souvent sur un muscle du bras) et grâce auquel nous instaurons un dialogue avec le corps, le mental et l’inconscient.

Une séance de kinésiologie permet au consultant de se libérer de ses blocages et de ses stress, qu’ils soient passés, présents, futurs, conscients ou inconscients, souvent sources de tensions physiques et/ou psycho-émotionnelles ainsi que de comportements inadaptés. Cet accompagnement l’aide à reprendre conscience de ses ressources pour pouvoir les mobiliser et retrouver un mieux-être : il se sent intérieurement plus fort, apaisé, avec une meilleure compréhension de son fonctionnement et retrouve son plein potentiel de choix de ses actions et de ses comportements dans l’ici et maintenant.
Le consultant reste libre, pleinement responsable et moteur des changements qu’il décide d’apporter à sa vie. Le kinésiologue, quant à lui, joue avant tout le rôle de facilitateur et d’accompagnant dans cette démarche.
Besoin d’aller à l’essentiel ? Un sommaire cliquable est disponible pour accéder rapidement aux différentes sections de cette page :
Focus sur le test musculaire

Le test musculaire est l’outil central du kinésiologue, sa « boussole » qui le guide tout au long de la séance.
Il permet d’observer la réponse du système nerveux face à un stimulus en partant du principe que tout déséquilibre ou stress affaiblit le tonus des muscles, donnant naissance à des expressions comme « les bras m’en tombent » ou « j’ai les jambes coupées ».
Pour cela le kinésiologue exerce une légère pression sur un muscle, le plus souvent un muscle du bras, afin d’évaluer son tonus (et non sa force) face à un stimulus.
Cette évaluation permet d’identifier un stress, un déséquilibre, conscient ou inconscient, qu’il soit physique (structurel), mental/émotionnel (comme une émotion non exprimée par exemple), biochimique ou énergétique.
Un stress peut avoir été « oublié » mais son empreinte subsiste et détermine en partie nos comportements, nos réactions, notre bien-être global aussi bien physique qu’émotionnel, nos façons de penser et d’être… Par exemple, après un événement vécu difficile, le cerveau met en place des stratégies pour ne plus avoir à revivre cela. Inconsciemment, ces mécanismes de défense, bien qu’utiles par le passé, peuvent avec le temps devenir limitants et freiner notre épanouissement dans le présent.
Grâce à son fonctionnement, le test musculaire permet également de sélectionner, parmi les nombreuses techniques de libération de stress que le kinésiologue a à disposition, celle qui sera la plus appropriée pour le consultant, afin qu’il retrouve le meilleur équilibre possible sur tous les plans.
Si le passé ne peut être changé, les émotions, sensations, comportements… qu’il a générés peuvent être distanciés, permettant ainsi de sortir des anciens schémas dictés par notre « pilote automatique » et d’ouvrir la voie à de nouvelles alternatives.
En résumé, le test musculaire permet de :
- Identifier la problématique avec précision et remonter jusqu’à son origine (souvent inconsciente).
- Déterminer les équilibrations nécessaires pour libérer les stress et blocages et retrouver un meilleur équilibre.
- Montrer au corps, au système nerveux (et au mental) que le déséquilibre identifié a été corrigé en fournissant une sorte de « validation » : le tonus musculaire qui était affaibli en réponse au stimulus est désormais « fort ». Cela permet de renforcer la prise de conscience au-delà du mental grâce à une « confirmation corporelle ».
Les limites du test musculaire
Le test musculaire nécessite expérience et déontologie.
Il s’agit d’un détecteur de stress et non de vérité : il ne sert donc ni à prédire, ni à induire ou interpréter une quelconque réalité, ni à orienter ou contrecarrer des décisions et choix personnels ; ceux-ci n’incombant qu’au consultant qui garde sa liberté de choix.
Par ailleurs, le cerveau ne faisant pas la distinction entre le réel, le symbolique, l’imaginaire ou le virtuel, les réponses musculaires doivent être reçues avec prudence. Il s’agit d’un outil subjectif puisqu’il repose sur les ressentis et réactions du consultant face à une situation donnée et non sur la situation elle-même. Il ne permet donc pas d’affirmer des faits.
Le kinésiologue travaille de façon objective sur de la subjectivité et non de l’objectivité. C’est également pour cela que le kinésiologue ne peut pas s’aventurer à interpréter. Le test musculaire apporte des pistes (« en mode détective ») mais seul le consultant est en mesure d’interpréter ce qu’il ressent et d’explorer de possibles liens avec son histoire. Personne ne peut affirmer ce qu’à vécu le consultant, ni lui dicter ses choix.
Un brin d’histoire…
La kinésiologie trouve ses origines aux États-Unis. Les premières observations en terme de réponses musculaires remontent à 1912 avec les travaux de Lovett, chirurgien orthopédiste.
Dans les années 1960, le Dr. George Goodheart, chiropracteur à Détroit, découvre qu’un stress entraîne une perte de tonicité musculaire par le biais du test musculaire. Ce dernier devient un indicateur pertinent pour détecter des stress ou déséquilibres vécus de manière consciente ou inconsciente. C’est la naissance de la kinésiologie appliquée.
Étymologiquement le terme kinésiologie vient du grec « kinesis » = « mouvement » et « logos » = « parole », « étude » désignant une discipline fondée sur l’étude du mouvement.
Par la suite, le Dr. Goodheart approfondit ses recherches et démontre l’interaction entre les muscles, les organes, certains points réflexes clés (mis en évidence par les chiropracteurs Dr. Chapman et Dr. Bennett) ainsi que les méridiens d’acupuncture issus de la médecine traditionnelle chinoise.
Dans les années 1970, sur la base de ces premières découvertes et en y associant le fruit de ses connaissances et de ses proches recherches, le Dr. John Thie, collaborateur du Dr. Goodheart, démocratise ce concept. Il développe une méthode d’harmonisation et de prévention destinée au mieux-être : le Touch for Health © ou Santé par le Toucher destinée à être accessible à tous. Son ouvrage, traduit dans 25 langues, rencontrera un succès mondial et constituera le socle fondamental de la kinésiologie moderne.
Peu à peu la kinésiologie intègre la notion d’interrelation entre les système structurel, lymphatique, neurologique, vasculaire, biochimique, psycho-émotionnel et énergétique.
Dans les années 1970 et 1980 d’autres techniques vont émerger et contribuer au développement de la kinésiologie. Les origines du stress étant multiples, de nouvelles approches ont vu le jour avec notamment :
- Le Three In One Concept © ou Intégration Corps/Mental, développé par les Dr. Gordon Stokes, Candace Callaway et Daniel Whiteside, met en lumière l’origine émotionnelle de nombreuses problématiques et souligne l’interaction permanente entre le corps, le conscient et le subconscient.
- Le Brain-gym © ou éducation kinesthésique (Édu-kinésiologie) du Dr. Paul Dennison qui utilise une approche simple et ludique basée sur le mouvement pour coordonner et synchroniser les deux hémisphères du cerveaux et ainsi favoriser toutes les formes d’apprentissage (concentration, organisation, communication, mémorisation…).
Ces trois approches constituent les trois piliers historiques de la kinésiologie d’aujourd’hui. Mais l’histoire continue de s’écrire et de nouvelles techniques se développent et viennent enrichir la kinésiologie dans une approche toujours plus globale de l’être humain et de son histoire (kinésiologie pré et postnatale, épigénétique, réflexes archaïques…).

En France, la kinésiologie est enseignée depuis les années 1980. Bien que le métier de kinésiologue ne soit pas encore officiellement protégé en France, les syndicats professionnels de kinésiologie s’efforcent d’encadrer sa pratique. Ils exigent des formations certifiantes qu’elles comprennent un minimum de 600 heures théoriques (avec un socle commun) et de mises en pratiques, validées par un examen final à la fois théorique puis pratique afin de garantir également une posture professionnelle de qualité.
En bref, les principaux atouts de la kinésiologie
- Considérer la personne dans son intégralité (structurel, biochimique, mental, émotionnel, énergétique, conscient et inconscient) permet d’intervenir à l’endroit le plus pertinent en identifiant l’origine de la problématique. Par exemple, un choc émotionnel tel qu’une mauvaise nouvelle, peut entraîner un symptôme physique comme des troubles digestifs. Inversement, un trouble physique, comme une douleur persistante, peut provoquer un déséquilibre émotionnel (irritabilité par exemple). Intervenir sur la cause, plutôt que sur le symptôme, permet souvent d’obtenir un rééquilibrage plus efficace, profond et durable.
- Grâce au test musculaire, la kinésiologie permet de déceler les conflits ou blocages inconscients (qu’ils soient passés, présents ou futurs) et ne se limite donc pas à la seule dimension consciente. Cela permet de réaliser un véritable travail de fond en peu de temps et d’apporter un nouveau regard sur la problématique donnée. Par exemple, il peut arriver que notre mental (notre conscient) nous raconte une histoire (par exemple avoir « digéré » tel événement) tandis que le corps, le système nerveux nous révèle une autre réalité (indiquant qu’un stress est encore actif concernant cet événement et que nous allons pouvoir libérer).
- La kinésiologie se distingue par sa capacité à combiner les principes de la médecine chinoise millénaire avec les connaissances récentes, telles que celles des neurosciences. Enrichie par ces approches complémentaires, elle utilise une multitude de techniques d’équilibrations : acupression manuelle, stimulation de points réflexes sur le corps, visualisation, mouvements oculaires… Cette diversité permet d’intervenir sur chaque aspect de l’être humain, qu’il soit structurel, biochimique, psycho-émotionnel ou énergétique.
- Toujours grâce au test musculaire, la kinésiologie est une méthode douce et non intrusive, respectant le rythme et la singularité de chacun. Chaque séance est unique et s’adapte précisément à la personne et à son besoin à l’instant de la consultation.
Pour en savoir plus, découvrez les pages Pour qui et pourquoi consulter ? et Comment se déroule une séance de Kinésiologie ?
La kinésiologie est une méthode d’accompagnement complémentaire aux disciplines médicales et paramédicales mais ne s’y substitue pas. En effet, les techniques proposées ne sont ni une médecine, ni une psychothérapie et ne remplacent ni un avis, ni un traitement médical. Au cours de la séance aucun diagnostic ne sera établi, aucun médicament ne sera prescrit. Il est important de rester en contact avec l’ensemble de vos médecins traitants, spécialistes ou généralistes et de ne pas interrompre les traitements en cours.